LA MUSE INSOLENTE DE GEORGES BRASSENS
Georges Brassens en allemand -- traduit et chanté par Ralf Tauchmann |
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Éditeur : NachLese Radebeul « La chanson poétique, telle que le conçoit ce
parolier-compositeur-interprète, est celle qui se rapproche le plus de la
poésie véritable. Sa veine est authentique et s’inscrit dans une tradition á la
fois populaire et raffinée où les ballades de Villon et celles de Paul Fort coudoient
les fabliaux et les complaintes anonymes… On doit également à Brassens un bref
roman, la Tour des Miracles (1953), où, avec une verve comparable à celle de
Jacques Prévert, il a narré ses premières années parisiennes, vécues sous le
signe de la bohème anarchisante. »
Dictionnaire LAROUSSE de la Poésie française contemporaine • © Librairie Larousse • Paris • 1968 « La poésie, au sens propre, se trouve dans les
livres de poèmes et non ailleurs: surtout pas dans les chansons, sous prétexte
que celles-ci, quand elles ne sont pas débiles, se sont écartées du réel. Cette
première remarque nous semble indispensable depuis que le vaste public,
étranger à la poésie, croit trouver chez Charles Trénet, Georges Brassens ou
Jacques Brel - pour ne citer que trois noms honorables - les successeurs de
Verlaine ou de Rimbaud. »
Alain Bosquet: La poésie française contemporaine 1960-1990 • © le cherche midi • 1994
« Pourquoi nos jeunes et grands poètes ont-ils dédaigné les succès que, sans
nuire à leurs autres travaux, la chanson leur eût procurés? Notre cause y eût
gagné, et, j'ose le leur dire, eux-mêmes eussent profité à descendre
quelquefois des hauteurs de notre vieux Pinde, un peu plus aristocratique que
ne le voudrait le génie de notre bonne langue française. Leur style eût sans
doute êté obligé de renoncer, en partie, à la pompe des mots; mais, par
compensation, ils se seraient habitués à résumer leurs idées en de petites
compositions variées et plus ou moins dramatiques, compositions que saisit
l'instinct du vulgaire, lors même que les détails les plus heureux lui
échappent. C'est là, selon moi, mettre de la poésie en dessous. »
Pierre-Jean Béranger: Œuvres choisies 1833 • Préface • © Editions du Progrès • Moscou • 1980 « Bien sûr, la poésie et la chanson, c’est la même chose, mais on ne peut quand même pas chanter très haut. La chanson, c’est pour tout le monde. Au départ, celui qui veut lire des vers doit faire le premier pas. Ce n’est pas le cas pour la chanson. Celui qui écoute une chanson est plus passif. Il y a heureusement des gens qui s’intéressent à la chanson. C’est une poésie à la portée de toutes les bourses ! Les gens acceptent ce que je fais parce que je n’ai pas l’air d’un littéraire. Bien sûr que j’en suis un ! » Georges Brassens • Loïc Rochard: Brassens par Brassens • © le cherche midi • 2005 |
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